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Ma descente aux enfers numériques de la censure
Algorithme rigide
Censure le cri du monde
Zuckerberg sourit
La Grande Purge Écologique de 2025.
Aujourd'hui, cher lecteur de Sans doute, je vous convie à une plongée vertigineuse dans les abysses de la modération numérique, là où les vérités climatiques vont mourir en silence, noyées dans l'océan des algorithmes bienveillants.

Imaginez-moi, stratège en marketing depuis presque trois décennies, tombant comme un débutant dans le piège le plus grossier de l’ère numérique : croire que publier des faits sur le réchauffement climatique relevait encore de la liberté d’expression. Quelle naïveté touchante !
## Chronique d'une gueule de bois métaverselle
9h17, mardi. Je fixe mon écran avec le même regard vitreux qu’un poisson mort sur l’étal d’un marché post-apocalyptique. Message de ma collaboratrice : “Ils ont bloqué le compte.” Je me verse un café noir comme l’âme d’un modérateur Facebook et je réalise que nous venons de basculer dans un épisode particulièrement vicieux de la série “Meta versus Réalité”. PUTAIN. DE. MERDE. Pas mon compte. Pas celui de ma collaboratrice. Celui de SA collaboratrice. La censure par ricochet, comme une balle perdue dans un western digital. Trois degrés de séparation. Kafka aurait applaudi l’élégance bureaucratique de ce coup.Je suis stratège marketing depuis si longtemps que je me souviens d’une époque où “viral” concernait uniquement les maladies et pas les contenus. Et pourtant, me voilà, à 10 grammes de caféine dans le sang, confronté à l’absurde le plus total : Meta vient d’excommunier une pauvre femme dont le seul crime a été de vouloir diffuser des pubs pour un programme d’observation climatique – initiative soutenue par une glaciologue française respectée, et une entreprise spécialisée dans les time-lapses environnementaux. Son crime ? Montrer la réalité. IMPARDONNABLE.
Je suis stratège marketing depuis si longtemps que je me souviens d’une époque où “viral” concernait uniquement les maladies et pas les contenus. Et pourtant, me voilà, à 10 grammes de caféine dans le sang, confronté à l’absurde le plus total : Meta vient d’excommunier une pauvre femme dont le seul crime a été de vouloir diffuser des pubs pour un programme d’observation climatique – initiative soutenue par une glaciologue française respectée, et une entreprise spécialisée dans les time-lapses environnementaux.
Son crime ? Montrer la réalité. IMPARDONNABLE.
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