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De grands changements s'opèrent dans la géostratégie du sport aujourd'hui, notamment avec l'arrivée de nouveaux acteurs ; l'Arabie Saoudite, l'Inde, l'Indonésie mais aussi des pays africains comme le Maroc, co-hôte de la Coupe du monde 2030, le Sénégal pays hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 ou l'Afrique du Sud, positionnée pour les Jeux Olympiques de 2040. Le sport est utilisé comme une arme politique et géopolitique, le plus souvent comme un instrument de « soft power », un levier de développement et un vecteur de communication et d’image positive.
Dans le contexte actuel d’évolutions géostratégiques, la francophonie est une chance pour la France. Le sport y représente un atout précieux, un des derniers leviers possibles pour la mise en place d’un dialogue constructif, apaisé et profitable vis-à-vis de nos partenaires, et cela sans sous-entendus. En Afrique comme ailleurs.
La francophonie sportive a une dimension politique
Aujourd’hui, la francophonie fait pleinement sens, a fortiori dans un monde profondément déstabilisé. La guerre a fait son retour, les autocraties se multiplient et l'arrivée de Donald Trump est davantage synonyme de retour des rapports de force brutaux que de stabilité mondiale. A l’heure où les divisions semblent plus fortes que les raisons de se rapprocher, la francophonie est une connexion unique. Elle nous offre l’opportunité de créer et de renforcer des liens encore plus forts au regard des relations historiques et linguistiques anciennes que nous entretenons avec le reste du monde parlant français.
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