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Pendant la guerre, le cirque continue

Jean Brousse, avec son talent de plume bien connu des lecteurs de Sans Doute, a choisi, plus qu’à l’accoutumée pour sa chronique du temps qui passe vu de Corrèze, une pointe de fiel pour se désespérer du spectacle lamentable donné par nos élus et nos technocrates, dans le contexte géopolitique de retour du tragique que…

Quoi de neuf docteur ?…

Pas grand-chose, en ce dimanche matin. Au café, sur la terrasse enfin ensoleillée du bar. Les nombreux ponts du mois de mai ont usé les conversations et les travaux au long cours sur la ligne Paris/Toulouse vont isoler la Corrèze pendant tout ce nouveau pont de l’Ascension.  

Le train de la colère

Quatre cents, ils étaient quatre cents en arrivant en gares, Austerlitz pour ceux partis de Cahors, Brive la Gaillarde ou Limoges, gare de Lyon pour ceux de Clermont Ferrand, Vichy, Moulins ou Nevers, quatre cents venus clamer leur colère contre l’état (et l’Etat ?) des deux pires lignes laissées à l’abandon par la SNCF, rebaptisée pour la circonstance « Société Nationale des Corails Fatigués » sur les banderoles brandies par des voyageurs exaspérés.

Paris- Limoges-Uzerche : une aventure sans cesse renouvelée

Autrefois, elle était la plus belle ligne de chemin de fer d’Europe. Le Paris-Limoges faisait la fierté du pays et de ses dirigeants. Ce joyau traversait la diagonale française en moins de trois heures. Aujourd’hui, la ligne peine et souffre. Sûrement triste de sa gloire oubliée. Conteur et philosophe, Jean Brousse regarde, avec presque de l’indulgence, et beaucoup d’un nécessaire humour vis-à-vis de ce déclin, qui n’est pas une fatalité. 

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