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Devant la déliquescence de ses services publics, qui a franchi désormais la cote d’alerte, la France vit une véritable fin de régime. Dès lors, une conclusion s’impose : il est nécessaire de remettre les pleins pouvoirs à une nouvelle forme d’autorité.
De passage à Paris en provenance de Hong-Kong, une intense semaine de rencontres privées avec des grands commis de l’État a renforcé une conviction profonde : la déliquescence des services publics en France a franchi désormais la cote d’alerte. Des responsables de la sécurité m’avouent qu’ils ne sont plus en mesure de lutter contre 10 000 casseurs professionnels lâchés sur les Champs-Élysées ; des juristes me soulignent l’incompétence « crasse » des nouveaux membres du Conseil constitutionnel ; de hauts responsables militaires me décrivent l’incapacité de notre armée à faire face aux nouveaux types de conflits ; des sénateurs m’assurent l’impossibilité de faire passer toute loi réformatrice, compte tenu de l’obstruction de l’Assemblée nationale ; d’anciens conseillers ministériels m’avouent avoir perdu tout espoir de réforme des retraites….
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