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L’élection présidentielle polonaise ne modifie ni le paysage politique polonais ni le paysage politique de l’UE. Le statu quo l’emporte. Le président élu Nawrocki est issu de la même famille politique que le président sortant Duda. Il l’emporte par 400 000 voix d’écart avec Trzaskowski, le maire de Varsovie - comme il y a cinq ans.
Une cohabitation succède à une cohabitation - le parti Droit et justice (le PiS) qui soutient le président est dans l’opposition parlementaire depuis l’alternance de 2023 qui a ramené Tusk au poste de premier ministre et donné à son parti Plateforme civique (PO) la majorité. Il n’est donc pas exact de diagnostiquer une progression du souverainisme et de l’euroscepticisme. Par ailleurs, il est improbable que la politique européenne de la Pologne change. C’est en effet le premier ministre, et non le président, qui siège au Conseil européen et ce sont les ministres du gouvernement qui votent les lois européennes dans la chambre européenne des États qu’est le Conseil de l’Union européenne.
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