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La presse unanime ou presque a salué l'habileté politique du Premier Ministre Sébastien Lecornu qui a réussi à faire adopter le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026, par une Assemblée Nationale pourtant sans majorité et sans avoir recours à l'article 49-3. Il a donc été plus stratège ou tacticien, c'est selon le point de vue de chacun, que ses trois prédécesseurs, Elisabeth Borne, Michel Barnier et François Bayrou. Oui mais à quel prix et surtout aux prix de quels renoncements ? C'est à ces questions que notre spécialiste des questions sociales Louis-Charles Viossat répond aujourd'hui dans Sans Doute.
Le vote de l’Assemblée nationale qui a suspendu la réforme des retraites est fort critiquable sans aucun doute. Il est aussi profondément compréhensible. Pour des raisons de stabilité gouvernementale et de tactique politique de haute volée. Mais aussi, comme vient de le montrer avec lucidité Guillaume Hannezo, pour reculer autant que possible, dans une attitude de déni collectif, un ajustement massif que chacun sait inéluctable, et pour éviter d’en assumer le coût politique.
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