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Les Pieds Nickelés qui ont réussi ce qu’on nomme maintenant « le casse du Louvre » resteront, malgré eux, dans l’histoire de l’art. Pour sa deuxième contribution pour Sans doute, Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, vice-président de Christie’s France, revient sur un autre trésor de la peinture longtemps en compétition avec la pièce maitresse du musée, La Joconde, qui elle aussi avait été volée au Louvre, en 1911 : La Madone Sixtine du musée de Dresde.
Le vol récent des bijoux de la couronne au Louvre rappelle que les musées, malgré la sécurité qui les entoure, ne sont pas à l’abri des disparitions spectaculaires. Quand on évoque les vols d’œuvres d’art, c’est souvent celui de la Joconde en 1911 qui vient à l’esprit. Cet événement, qui avait provoqué la démission du directeur du Louvre, Théophile Homolle, et marqué l’histoire de l’art, a aussi éclipsé un autre tableau, autrefois bien plus célèbre : La Madone Sixtine de Raphaël. Conservée à la Gemäldegalerie Alte Meister de Dresde, cette toile fut longtemps considérée comme l’une des plus admirées au monde, avant que le retentissement médiatique du vol de Mona Lisa ne relègue son éclat dans l’ombre.
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