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Comme régulièrement, le secteur public de l’audiovisuel français est l’une des cibles préférées des lobbies et des politiques en mal de publicité. Être un secteur public au milieu d’un océan de chaînes privées est toujours source d’ambiguïté, de tentations pour instrumentaliser ou détruire, en fonction des opinions et – surtout – des intérêts. Dans cette jungle, Philippe Bailly tente de démêler l’écheveau des contradictions.
Le 23 octobre, le Sénat débattra d’une proposition de loi qui prévoit l’affectation pérenne d’une fraction des recettes de l’État au financement de l’audiovisuel public (par prélèvement d’une partie des recettes de la TVA). Confirmant ainsi, en creux, la vocation de ce dernier à occuper une place durable dans le paysage médiatique.
Longtemps considéré comme une évidence, le point mérite d’être souligné. À fortiori si l’on se remémore la campagne des élections législatives du début d’été, et la façon dont les leaders du Rassemblement National ont alors répété, Jordan Bardella en tête, leur intention de démanteler l’audiovisuel public s’ils parvenaient en responsabilités.
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