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Le drame de Nogent-sur-Marne, le 10 juin, ne peut qu’interroger. Un contrôle de sac réalisé par des gendarmes, une AED (Assistante d’éducation) qui est positionnée à l’entrée de son collège, comme le font, tous les matins, des CPE, des principaux et des AED, dans tous les collèges de France. Les accueillir, les presser parfois pour qu’ils ne trainent pas devant le portail ou les grilles. Un élève qui sort un couteau de cuisine et poignarde à plusieurs reprise Mélanie Grapinet, 31 ans, qui meurt des suites de ses blessures.
Aussi soudain qu’incompréhensible. Aussi incompréhensible qu’insupportable.
Depuis la survenue du drame, le procureur de la République de Chaumont a donné quelques précisions sur la personnalité de l’élève meurtrier de 14 ans. Il semble ne ressentir aucune émotion après son acte, n’avoir aucune compassion pour la jeune femme mère d’un enfant de quatre ans qui grandira sans maman. Autre information transmise par le procureur : l’élève aurait prémédité son geste durant tout le week-end après avoir subi de la part d’une autre AED une remarque qu’il n’a visiblement pas supportée.
Il est évidemment très difficile d’apporter des explications à ce genre d’évènements et encore davantage d’avancer des solutions de court terme tant le geste et ce que l’on connaît de la personnalité de l’adolescent sont déroutants.
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