Ni Joe Biden, ni Barack Obama, témoins des agressions répétées de Vladimir Poutine contre l’Ukraine toutes ces dernières années, n’ont réagi aux attaques de Donald Trump contre Volodymyr Zelinsky, le président ukrainien, accusé d’avoir entamé les hostilités contre la Russie. Minoritaires au Congrès et sans leader désigné, les démocrates ont déserté la scène politique américaine où seule une poignée de républicains “old fashion” joue, aujourd’hui, le rôle d’opposants avec l’ancien vice-président américain Mike Pence en première ligne.
Adoubé par le Sénat américain au poste de ministre de la Santé dans l’administration républicaine de Donald Trump, Robert Kennedy Junior figure à des années lumières de son père Bob, ancien ministre de la Justice, et de son oncle John, président des Etats-Unis de 1961 à 1963, deux grandes figures du parti démocrate. Déjà écorné au fil du temps, le mythe qui entoure la famille Kennedy aura du mal à se remettre de ce dernier épisode.
Les liens entre milieux économiques et monde politique ont toujours été étroits outre-Atlantique mais rarement hommes d’affaires n’avaient été aussi proches du pouvoir exécutif qu’Elon Musk et ses amis de la Silicon Valley, écrit Gilles Sengès qui a suivi de près l’actualité américaine ces dix dernières années. Donald Trump a choisi une douzaine de milliardaires pour former une partie de son administration.
Au sortir d’un meeting de Donald Trump devant la Maison Blanche, le 6 janvier 2021, pour dénoncer le “vol” dont il a été victime lors de l’élection présidentielle de novembre 2020, un bon millier de personnes prennent d’assaut le bâtiment où le Congrès des Etats-Unis s’apprête à confirmer la victoire de Joe Biden. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine, ces dix dernières années, pour le compte de L’Opinion, rappelle l’ampleur de cet événement considéré par beaucoup comme une quasi-tentative de coup d’Etat.
Contrairement à la première fois, en 2017, Donald Trump va arriver à la Maison Blanche avec une équipe à sa main. Et un boulevard devant lui. Surpris par sa victoire à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump avait dû composer son administration en s’appuyant sur un parti républicain encore modéré. Le 20 janvier prochain, il arrivera à la Maison Blanche avec un gouvernement, un Congrès et une Cour Suprême totalement acquis à sa cause. Gilles Sengès qui a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion revient sur cette mutation.
JJoe Biden, sous la pression d’une partie de ses « amis » inquiets de sa capacité à résister aux assauts d’un taureau, à la brutalité sans pareille, décide de jeter l’éponge. Comme toujours en ces circonstances, s’abat d’abord une pluie de compliments, de souvenirs émus et autres éloges. Puis vient rapidement le contraire de l’amour : l’indifférence. S’il a fait perdre un temps précieux à l’équipe de Kamala Harris , pour autant, était-ce une raison pour ignorer son bilan ? Ancien correspondant aux États-Unis, Gilles Sengès a suivi la politique américaine ces dix dernières années pour le compte de L’Opinion. Il revient sur les succès de Biden. *