S’il y a bien une épreuve cycliste qui mérite encore que les coureurs soient “les forçats de la route”, c’est bien celle-ci. Paris-Roubaix, est une véritable dystopie sportive. Le parcours commence dans l’élégante Compiègne et remonte tranquillement les presque 260 kilomètres, vers Roubaix. Mais une fois dans les terres du Nord, le cauchemar commence. Trente secteurs de pavés sans pitié, qui ont fasciné le jeune adolescent qu’était alors Guillaume Cerutti.
Nul n’est prophète en son pays. Les Anglais les plus intellectuellement honnêtes accepteront cet adage. Et de de voir également leur équipe nationale de football dirigée par Thomas Tuchel, un Allemand !… Devant une équipe de football anglaise aux multiples talents, il fallait un « coach » au talent à la hauteur. Qui, visiblement n’existait pas, en ce moment, ce qu’il fallait outre-Manche. Ce que souligne Guillaume Cerutti dans cette tribune, c’est que le nationalisme ou le chauvinisme n’ont pas leur place quand il s’agit de faire grandir ceux qui vous font confiance.
Depuis plus de 130 ans, les « forçats de la route » ont toujours suscité l’admiration de la foule. Un engouement augmenté, pour les plus forts, d’être immortalisés par un surnom qui, en sous-jacent, exprime le respect pour un sportif dont l’impératif est de toujours dépasser ses limites. Les actuels champions sont des dignes successeurs de cette admiration jamais démentis, comme le souligne Guillaume Cerruti.