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Pour Sans Doute, notre spécialiste des questions épidémiques, Elisabeth Bouvet, revient sur un sujet de santé publique qui, parti des territoires d'Outre-mer et notamment de la Réunion, devient également un problème conséquent en métropole : l'extension des épidémies de chikungunya et de dengue en raison de la prolifération de cet insecte peu sympathique : le moustique-tigre.
Depuis l'introduction d'« Aedes albopictus » en Europe à la fin des années 1970, notamment en Albanie en 1979, et son établissement progressif dans plusieurs pays européens, cette espèce invasive a eu des conséquences épidémiologiques notables.
En particulier, elle est reconnue comme un vecteur compétent pour des arbovirus tels que le chikungunya, la dengue, et le Zika. Depuis 10 ans, en Espagne, la présence d'« Aedes albopictus » a conduit à une expansion géographique importante.
En Italie et plus largement en Europe, le climat favorable a permis une extension des aires de répartition du moustique, ce qui augmente le risque d'émergence locale de transmissions virales autochtones. La transmission locale de chikungunya et de dengue a été documentée depuis 2007 principalement dans le sud de l'Europe, dues à la souche invasive d'« Aedes albopictus ».
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