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La dette de la France pose un problème. Nulle personne sensée ne peut le contester. Même si certains refusent de jouer à se faire peur. Qu’en est-il exactement ? Que peut et doit-on faire ?
Les données du problème
En matière macroéconomique la France est le plus mauvais élève de la classe européenne : la croissance est atone (0,8% en 2025), le déficit public (5,4% en 2025) est au-delà de la limite autorisée (3%), loin derrière l’Italie (3,4% en 2024) et l’ensemble de l’Union européenne (3,1%). La dette caracole à 115,6% du PIB quand la moyenne de l’Union européenne est inférieure à 90% et que les engagements pris au niveau européen prévoient de tendre vers les 60%. Quant aux dépenses publiques, elles ont représenté 57,1% du PIB, à comparer à 49,6%du PIB au niveau européen.
Les dernières statistiques publiées affichent une dette française considérable : 3 445 milliards d’euros, en progression inexorable depuis 25 ans. Au lancement de l’euro, en 1999, elle était inférieure à 60%. Elle a augmenté de 71 milliards au 2ème trimestre de 2025.
En conséquence, la charge de la dette ne cesse de croître : 53 milliards en 2024, 67 en 2025. Et les prévisions pour 2029 tablent sur 108 milliards d’euros. La gestion d’une telle dette impose de lever quelques 330 milliards d’euros en 2025 sur les marchés. Ces chiffres donnent à réfléchir quand on voit les difficultés du gouvernement à établir et faire adopter un budget avec 40 à 45 milliards d’économies.
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