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Au moment de la crise sanitaire, et s’agissant de l’impact prévisible du confinement sur la croissance de l’économie, Le Figaro écrivait que « la France ne devait pas mourir guérie » ; après un « départ hors normes », comme le directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost, l’a qualifié, l’enjeu est proche pour le service Ligue 1+, et plus généralement pour le football français : transformer l’engouement populaire retrouvé en trajectoire économique équilibrée.
Au moins les premières semaines du championnat et, partant, de la nouvelle plateforme qui en assure la diffusion, ont-elles permis de confirmer quelques vérités de bon sens du marketing des abonnements : il est plus facile de faire adhérer à un service techniquement et éditorialement satisfaisant, facile à trouver car massivement distribué, et proposé à un prix attractif, auquel le jeu des promotions limitées dans le temps sait ajouter un sentiment d’urgence. En l’espace de quelques semaines (la structure éditrice n’a été enregistrée au greffe que le 10 juin 2025), Ligue 1+ est parvenu à répondre à l’ensemble de ces enjeux. La performance apparaît encore plus remarquable si l’on se souvient qu’un an plus tôt, il avait fallu de longues semaines à DAZN pour ajuster ses prix, et ne pas limiter son produit à la seule retransmission des matches du championnat.
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