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Suède
Nous sommes en visite à Boden, chez Stegra, le plus grand projet industriel actuel en Europe, chantier permanent encore au milieu du gué, mais ça bosse ! La nuit ne tombe plus sur ce site, non seulement parce que à cette latitude il ne fait plus nuit fin juin, mais aussi parce que les lumières des chantiers sont en mode permanent. 3000 personnes, des dizaines de contractants.
De tous les pays du monde, fédérés pour construire la première aciérie sans carbone au monde, à l’échelle (2.5 puis 5 Millions de tonnes par an, la capacité du site de Dunkerque). L’équivalent de 450 terrains de football. Immense.
Dans un même moment, je relis les phrases de Ramuz, lues dans la nuit blanche polaire, sur Cézanne, pionnier sauvage et poète, à la frontière entre les impressionnistes et les cubistes, peintre d’une bascule, qui ne renie pas les classiques mais en fait autre chose. Ramuz : « Il n’a pas comme d’autres besoin de nier le passé : ce passé ne le gène pas. Quand on est vraiment original et neuf, on ne l’est pas contre quelqu’un. On l’est à son insu, on l’est malgré soi ». Impressions croisées…
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