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Le 19 mars dernier, Arnaud Montebourg a prononcé à l’institut Rexecode, un institut privé d’études économiques au service du développement des entreprises, un discours fondateur actant selon lui la « juste fin » de la mondialisation. Sans Doute est particulièrement heureux de proposer à ses lecteurs en exclusivité et en intégralité les propos de l’ancien ministre du Redressement productif qui détaillent une vision d’ensemble au service d’une idée phare : le protectionnisme est une nouvelle forme de progressisme. Aux lecteurs de Sans Doute de se faire une idée, mais cette démonstration argumentée mérite que l’on s’y penche de très près.
Cinquième partie : L’écologie comme nouveau souverainisme.
Ce nouveau protectionnisme économique, financier et numérique se doit d'être complété par un protectionnisme écologique :
L’élection de Monsieur Trump n’a nullement résolu le problème difficilement surmontable du réchauffement climatique.
La question écologique reste à bon droit lancinante et surplombante. Le « Drill Baby Drill» n’empêche en rien que l’économie ne sera plus assurable à 2 degrés Celsius de plus, que les enchaînements de catastrophes naturelles détruiront de plus en plus de PIB par petit bouts, et que l’inaction nous coûtera à la fin une forme d’affaissement de l’économie dont nous savons déjà calculer et anticiper les effets.
Dans la confrontation renaissante des Nations, nous ne pouvons oublier l’impératif écologique, car c’est la survie de l’humanité à assez brève échéance qui se joue là. Cette question semble avoir été effacée des agendas et des ordres du jour, comme écartée comme s’il s’agissait d’une entrave à l’expression renouvelée des Nations.
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