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Dans une récente interview aux Échos, Laurent Guillot, directeur général d’Emeis (ex Orpea), plaide pour une immigration choisie afin de répondre aux besoins pressants de main-d’œuvre dans le secteur du grand âge, en citant l’exemple de l’Autriche. On peut sourire de voir ce message émaner du responsable d’une entreprise qui est encore marquée par les scandales.
Mais on aurait tort d’ignorer l’essentiel : cette prise de position sur le travail, l’immigration et l’avenir de notre démographie tranche avec la tendance très ancrée, en France, à nous voiler la face, ou à biaiser, devant la vérité des faits.
Plusieurs autres exemples dans le domaine social en témoignent. C’est le cas par exemple des discriminations subies par nos concitoyens originaires des outre-mer ou descendants d’immigrés. Elles sont leur lot quotidien lors de l’accès à l’emploi ou pendant la carrière, pour l’accès à un logement ou dans la vie sociale…
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