Dans un monde où l’incertitude économique guide les décisions politiques, il est tentant de réduire les budgets alloués à l’éducation, voire de sacrifier certains domaines jugés non prioritaires, comme la culture – en témoigne. Cet hiver, le gel de la part collective du pass culture puis la forte réduction de la part individuelle du dispositif… et sa disparition pour les moins de 17 ans. Quelles que soient les justes adaptations à envisager, voir dans la culture un luxe – plutôt qu’un pilier fondamental de l’éducation – constituerait une erreur obérant l’avenir de nos sociétés : la culture forge des citoyens plus conscients, tolérants et créatifs ; capables d’approfondir leur compréhension du monde.
Lancé en 2018, Parcoursup a remplacé l’ancien système APB (Admission Post-Bac) dans l’objectif d’améliorer l’orientation des élèves de Terminale et de rendre plus transparent l’accès aux formations supérieures. Le dispositif visait à offrir une meilleure personnalisation du parcours des étudiants, tout en garantissant une place pour chaque bachelier dans une formation qui corresponde à son profil. Alors que la saison des grands forums d’orientation post-bac bat son plein et que les lycéens débutent leur navigation sur cette plateforme qui peine à convaincre, revenons sur ce dispositif source d’anxiété dans les familles.
Le procès contre les responsables de l’assassinat de Samuel Paty constitue indéniablement un moment crucial dans l’histoire de l’école. Dans un contexte national et international particulièrement instable et menaçant, avons-nous réellement accordé à ce procès toute l’importance qu’il mérite ? Alors que le parquet national antiterroriste a requis des peines jugées dérisoires par les enseignants durablement marqués par cet assassinat, il nous semble crucial de rappeler l’enjeu majeur de ce procès, tant pour l’avenir d’une profession que pour l’institution scolaire elle-même.