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Dans un monde où l'incertitude économique guide les décisions politiques, il est tentant de réduire les budgets alloués à l'éducation, voire de sacrifier certains domaines jugés non prioritaires, comme la culture - en témoigne, cet hiver, le gel de la part collective du pass culture puis la forte réduction de la part individuelle du dispositif… et enfin, sa disparition pour les moins de 17 ans. Quelles que soient les justes adaptations à envisager, voir dans la culture un luxe - plutôt qu’un pilier fondamental de l’éducation - constituerait une erreur obérant l'avenir de nos sociétés : la culture forge des citoyens plus conscients, tolérants et créatifs ; capables d’approfondir leur compréhension du monde. Augmenter significativement la part de l’art et de la culture dans le parcours éducatif des élèves, tout comme dans les programmes, de l’école primaire à l’université, permettrait non seulement d’enrichir les apprentissages et les repères culturels, mais aussi d’encourager leur capacité à s’inscrire et à agir positivement dans nos démocraties, tout en diminuant les inégalités sociales et territoriales qui fragilisent notre cohésion sociale.
La culture n'est pas seulement un ensemble de savoirs ou d’œuvres à transmettre, mais un vecteur puissant de réflexion, de compréhension et d’engagement.
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